lundi, 19 avril 2010
Daniel Schmitt a vidé sa besace
La poésie a choisi Daniel Schmitt. Il ne pouvait qu’entrer en poésie.
Sur son chemin de Compostelle, les sources qui l’abreuvèrent se nomment Trenet, Verlaine, Prévert, Rimbaud… René Char, qui lui dira au détour d’une longue amitié : « Nous nous sommes reconnus. C’est bien. »
Inlassablement, Daniel Schmitt continue de cheminer, tranquille, son bâton de mots et sa besace accrochés au cœur.
Tout au long de sa marche, il sème à qui veut bien prendre, ses feuilles de vie où palpitent ses paroles, accrochées aux branches de son émerveillement semblable aux yeux des enfants devant l’irisé des bulles qu’ils lancent dans l’espace.
Merci l’Artiste, pour nous avoir ouvert ton jardin. Nous en sommes sortis rajeunis, allégés.
Rosemai Guérin, le vendredi 16 avril 2010.
( crédits photographiques: Marie Jo Freixe )
20:04 Publié dans Nos activités, Nos ami(e)s écrivent, Nos ami(e)s lisent | Commentaires (0)
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