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lundi, 19 septembre 2016

Rencontres du Roc Fleuri avec la Fondation David Tafani le dimanche 25 septembre 2016 à partir de 16h à Cap D'Aïl

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08:46 Publié dans Nos ami(e)s lisent | Commentaires (0)

mardi, 10 mai 2016

Conférence / Lecture d'Alain Freixe: "Pourquoi des poètes...?" à Montagnac (34) le 13 mai 2016 à 18h30

Après les rencontres Des mots ‘gnac

Belugo joue les prolongations le 13 mai avec une conférence d’Alain Freixe « Pourquoi des poètes …? » et des lectures de Jeanne Bastide et Marie Jo Freixe

Oui, pourquoi ?

y-a-t-il encore quelque utilité à lire les poètes, à les entendre dans le tohu-bohu des actualités où tout s’efface ?

Que valent les poèmes en nos « temps d’indigence », de « manque », de « détresse » selon les traductions des mots du poète Friedrich Hölderlin ?

Rencontre à 18H 30  dans les écuries culturelles de Belugo:  Le vendredi 13 mai 2016

Belugo  95 av Azéma 34530 Montagnac

06 83 14 75 19

16:08 Publié dans Nos ami(e)s lisent | Commentaires (0)

mercredi, 05 juin 2013

Lecture en hommage à Pablo Neruda à la Médiathèque de Contes (06) le vendredi 14 juin 2013 à 18h30

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16:33 Publié dans Nos ami(e)s lisent | Commentaires (0)

mercredi, 24 avril 2013

Rencontre/Lecture avec Marie Jo Freixe, Bernadette Griot et Françoise Oriot, La voix du poème à la BMVR Louis Nucera de Nice le vendredi 26 avril 2013 à 17h

Marie Jo Freixe, Bernadette Griot, Françoise Oriot, AAA, BMVR Nice

14:13 Publié dans Nos ami(e)s lisent | Commentaires (0)

dimanche, 28 octobre 2012

Mouans-Sartoux- Festival du livre 2012- Le samedi 6 octobre, Marie Jo Freixe a présenté Maryline Desbiolles

maryline desbiolles,marie jo freixeQuel plaisir de retrouver Maryline Desbiolles à Mouans Sartoux et de l’entendre lire quelques pages de ce récit paru dans la collection  Fiction & Cie  des Editions du Seuil, au printemps dernier : Dans la route. Ce qui nous est offert là c’est l’histoire à première vue banale de l’aménagement d‘un rond-point sur une modeste route départementale de l’arrière-pays niçois, à quelques encablures de la maison de l’auteure qui a suivi de près les travaux pendant toute leur durée, posant chaque jour son regard sur la route jusqu’à entrer en elle. Ainsi se justifie ce titre : Dans la route ! Maryline Desbiolles parvient à  faire d’une réalisation triviale un magnifique spectacle notamment dans l’apothéose des 3 derniers jours du chantier. Les premières pages  « Au début nous étions au bord… » sont étincelantes de cette belle écriture précise, imagée qui fait savourer jusqu’aux termes techniques et nous entrainent dans un voyage  à travers l’espace et le temps. On ne se lasse pas de ces longues phrases rythmées par des apports de l’oralité, phrases cueillies au quotidien ou surgies de la mémoire de l’enfance de l’auteure qui en outre se donne comme personnage de la fiction parmi les autres personnages, dans leur proximité. Le regard qui se pose sur ceux qui s’affairent au chantier ou sur les habitants du quartier ne vient jamais de l’extérieur ou d’en haut , il est en pays de connaissance et le lecteur aussi qui retrouve avec émotion le vieil Anchise ( du roman éponyme couronné par le prix Fémina en 1999) et ses voisins. Il est regard de sympathie vis à vis des ouvriers d’aujourd’hui comme pour ceux d’hier qui  ont construit  cette route royale, cette route du sel qui fut pendant longtemps la seule voie reliant la France au Royaume de Sardaigne.En scrutant un si petit territoire ( un tronçon de 150 mètres) Maryline Desbiolles se livre à une  véritable quête archéologique et fait preuve d’une  belle érudition. La reconstitution du passé à laquelle elle se livre apporte au lecteur d’étonnantes révélations : le petit tronçon de route gentillet d’apparence est un lieu historique , chargé d’événements tragiques : accidents , exécutions dans un passé récent ou plus lointain dont la narration se fait sur un  mode tantôt  grave, tantôt humoristique, surprenant toujours et qui maintient le lecteur en haleine. Le souvenir personnel d’une chanson  «Les trois bandits de Napoli» un tube d’Annie Cordy dans les années 60 que sa mère aimait à fredonner donne une dimension particulière à  l’ épisode tragicomique des brigands de la Fontaine de Jarrier, attesté par les historiens  et son refrain en ponctue les péripéties cocasses. Comme deux ensembles mathématiques qui se juxtaposent, présent et passé se confondent : les grands de ce monde (les Amédées de Savoie comtes vert ou rouge qui donnent de la couleur à ce récit si lumineusement  blanc en son début) côtoient les petites gens d’aujourd’hui , le fringant cavalier d’avant-hier enlevant sur son coursier la midinette , notre contemporaine, qui a tant de mal à se trouver dans ces lieux , flouée par la vie (amoureuse surtout). Le lecteur pourra aussi établir des liens entre ce cavalier et l’Amazone moderne que tout oppose à la précédente figure féminine. A ce propos et presque pour finir, rapportons une anecdote : au cours de l’entretien dans l’Aquarium de Mouans , Maryline Desbiolles nous confiait que ce personnage  a un modèle dans la réalité et que le modèle s’étant reconnu n’en fut pas fâché et lui déclara comprendre ainsi ce qu’était la littérature…On racontait dans un livre ce qui était son histoire !

 

 Quant autres personnages de ce récit , plus fictionnels peut-être , surgis d‘un passé proche ou lointain sur ce « ruban de bitume, caramel, enrobé de chocolat » qu’est la route pour elle , ils nous feront un bout de conduite . Maryline Desbiolles nous a donné  à suivre leurs traces et à  entendre  leurs voix , longtemps encore , la dernière ligne de la dernière page ayant été lue , elles résonneront en nous.

 

 

 Marie Jo Freixe