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jeudi, 01 décembre 2016

Charles Baudelaire - Lectures d'alain Freixe, Raphaël Monticelli, Françoise Oriot et Daniel Schmitt à la BMVR Louis Nucera de Nice le samedi 03 décembre 2016 à 15h

alain freine, raphaël monticelli, françoise oriot, daniel schmitt

14:02 Publié dans Nos ami(e)s lisent | Commentaires (0)

lundi, 19 septembre 2016

Rencontres du Roc Fleuri avec la Fondation David Tafani le dimanche 25 septembre 2016 à partir de 16h à Cap D'Aïl

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08:46 Publié dans Nos ami(e)s lisent | Commentaires (0)

samedi, 10 septembre 2016

Lire à Vence ce sera le week-end du 17 et 18 septembre 2016! Venez nombreux!

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mardi, 29 septembre 2015

Les éditions de lAmourier à la BMVR Louis Nucéra de Nice et au festival du livre de Mouans-Sartoux les 2, 3 et 4 octobre 2015

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mercredi, 23 septembre 2015

Lire à Vence - 3ème rendez-vous des éditeurs de PACA - LES 26 et 27 septembre à Vence (06)

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dimanche, 08 décembre 2013

Rencontre/Lecture des Libertins du XVII et XVIII par Françoise Oriot, Alain Freixe, raphaël Monticelli et Yves Ughes à la BMVR Louis Nucera de Nice le samedi 14 décembre 2013 à 15h

Les libertins du XVII et XVIII, Françoise Oriot, Alain Freixe, Raphaël Monticelli, Yves Ughes

mercredi, 24 avril 2013

Rencontre/Lecture avec Marie Jo Freixe, Bernadette Griot et Françoise Oriot, La voix du poème à la BMVR Louis Nucera de Nice le vendredi 26 avril 2013 à 17h

Marie Jo Freixe, Bernadette Griot, Françoise Oriot, AAA, BMVR Nice

14:13 Publié dans Nos ami(e)s lisent | Commentaires (0)

dimanche, 28 octobre 2012

Mouans Sartoux-Festival du livre 2012- Le dimanche 7 octobre, Françoise Oriot a présenté Wajdi Mouawad

Wajdi Mouawad, écrivain et dramaturge – il a été artiste associé au Festival d’Avignon en 2009 – présentait cette année au Festival du Livre de Mouans-Sartoux, son dernier roman Anima, publié par Actes Sud.

C’est l’histoire d’un homme qui découvre le corps assassiné et atrocement mutilé de sa femme et cherche à retrouver l’assassin. Mais ce n’est pas le roman d’une vengeance : à l’inverse d’Œdipe qui enquête sur un meurtrier dont il ignore qu’il s’agit de lui-même, Wahhch Debch  part à la recherche du meurtrier de sa femme pour se prouver que ce n’est pas lui.

S’ensuit une longue traque à travers l’Amérique du Nord, ponctuée de scènes dramatiques – parfois insoutenables.

Wahhch Debch veut à peu près dire « monstre brutal ». Ce nom est lié aux origines du personnage : un enfant palestinien rescapé du massacre de Chatila, et qui devra au terme de sa quête – comme les jumeaux d’Incendies, une des plus belles pièces de Mouawad – connaître, yeux grands ouverts, les horreurs ayant masqué cette origine.

La bestialité constitue le motif principal du livre. Bestialité au sens moderne : quand l’homme se conduit de cette façon atroce que l’on prête, à tort nous prouve Mouawad, aux animaux. Bestialité dans un sens plus général : ce qui se rapporte aux bêtes, aux bestiaux. Cette dernière acception, Wajdi Mouawad l’utilise de façon magistrale, qui rend son roman très original : les différents narrateurs seront (à l’exception des toutes dernières pages) des animaux qui, se trouvant dans le même lieu que Wahhch Debch, vont non seulement raconter ce qu’il fait, ce qui lui arrive, mais également la proximité qu’ils ressentent entre lui et eux. Ces merveilleux narrateurs sont bien rendus et très variés  : chats, chiens, souris et rats, oiseaux, araignées, chevaux, un singe et une mouffette incroyables, un boa, des poissons, des insectes (mouche, abeille, coccinelle, moustique…)

Ils témoigneront pour Wahhch Debch, ils l’accompagneront dans sa lente remontée jusqu’au premier cauchemar, celui qui permet enfin de savoir d’où l’on vient, qui donne les réponses tant espérées et pourtant effroyables. Comme le personnage principal, ils sont privés de parole, exilés dans un monde rempli de cette douleur, de ces guerres et de ces massacres qui font entendre leur écho sanglant dans ce roman foisonnant.

 

Françoise Oriot

 

lundi, 31 octobre 2011

Mouans-Sartoux - Le samedi 8 octobre 2011, nos ami(e)s ont présenté des auteurs à l'aquarium (1)

Dans son dernier livre, Pondichéry, à l’aurore publié aux éditions Le Passage, Aliette Armel, qui est aussi critique au Magazine Littéraire, nous conte les derniers mois de la vie de Sir Gerald Manding, un dramaturge anglais qui vient de recevoir le prix Nobel de littérature. Après la réception à Stockholm, des raisons familiales conduisent Gerald Manding en Inde où il trouvera la mort sur une plage bordant l’ashram de Pondichéry.

Aliette Armel nous a expliqué qu’elle écrivait toujours ses livres à la suite de voyages et qu’elle en préparait justement un en Inde quand elle a été invitée par le comité Nobel à accompagner J.M.G. Le Clézio en Suède, à la semaine de remise du prix. D’où l’attribution à son héros de ces deux itinéraires et expériences, comme un possible contrepoint.

Le témoin privilégié de cette vie exaltante mais mouvementée, est une jeune femme, Claire, qui vient de perdre son compagnon auquel, comme il le lui avait demandé, elle raconte tout ce qui lui arrive, sans jugement, sans chercher à se mettre en valeur. Sa disponibilité, sa modestie, lui vaudront de devenir la confidente de quelques-unes des femmes qui appartiennent au « clan » franco-anglais entourant le dramaturge. Et c’est d’une certaine manière le livre que Claire écrira à la suite de ce périple que nous donne à lire Aliette Armel. L’histoire foisonne de personnages au passé souvent lourd, traumatisant, mais le voyage en Inde pourra être l’occasion de commencer une nouvelle vie.

Aliette Armel a aussi convoqué la figure de l’écrivain anglaise Rumer Godden, dont le livre The River, qui se passe à Calcutta, fut à l’origine du film de Jean Renoir Le Fleuve (1951), tourné en Inde, avec Satyajit Ray comme assistant. C’est ainsi que naquit pour l’écrivain comme pour ses personnages de papier, le désir d’Inde.

Françoise Oriot

 

22:33 Publié dans Nos ami(e)s lisent | Commentaires (0)